Le gaz renouvelable est obtenu par la valorisation locale des déchets organiques alors que le gaz naturel est issu de l’exploitation des ressources fossiles.

Ce gaz renouvelable peut être issu de différents procédés et, dans sa forme brute non-épurée, sera appelé biogaz en méthanisation ou syngaz en pyrogazéification. En cas d’injection dans les réseaux de gaz de ville, le gaz renouvelable pourra être épuré pour correspondre aux standards de qualité du méthane et présenter les mêmes caractéristiques.

La méthanisation repose sur le phénomène biologique de fermentation des matières organiques : déchets alimentaires de fruits et légumes, ordures ménagères, résidus agricoles (lisiers, fumiers) ou encore déchets industriels tels que poussières de céréales. Cette dégradation naturelle peut-être mise en œuvre via des installations spécifiques, les sites de méthanisation, et permettre la production de biométhane.

A l’issue de ce processus, deux composants sont produits : le biogaz et le digestat. Une fois purifié, le biogaz devient du biométhane. Il présente les mêmes caractéristiques que le gaz naturel en termes de stockage et d’acheminement. Le digestat quant à lui peut être utilisé comme fertilisant. Le procédé de méthanisation est le plus mature d’entre tous pour la production de gaz vert.

La pyrogazéification est un procédé thermochimique consistant à chauffer des déchets en absence ou défaut d’oxygène afin de produire un gaz renouvelable, le biométhane de synthèse.

La pyrogazéification repose sur de la biomasse sèche, à savoir une grande variété de ressources difficilement valorisables : résidus de bois, bois non dangereux de démolition (portes, fenêtres, vieux meubles, panneaux d’industrie, etc) et “combustibles solides de récupération” (CSR). Une fois récoltés et triés, ces déchets sont chauffés à très haute température (de 800 à 1 500 degrés), en présence d’une faible quantité d’oxygène. S’ensuit une conversion des déchets en gaz à l’exception d’un résidu solide.

Bon à savoir : la pyrogazéification est une technique ancienne utilisée notamment jadis pour produire du charbon de bois. Au 19e siècle, elle servait également à fabriquer du « gaz de ville » produit à partir de houille.

Les data centers conteneurisés et mobiles offrent l’avantage de s’implanter facilement à proximité immédiate de chaque unité de gaz renouvelable assurant ainsi une consommation de l’énergie “on-site” en s’affranchissant des problématiques de raccordement au réseau de gaz. Ces data centers conteneurisés pourront ensuite être déménagés vers une autre unité dès qu’un accès au réseau de gaz sera disponible.

Ainsi, les services numériques fournis par ces data centers permettent d’assurer une rémunération aux unités de gaz renouvelable en toute circonstance.

Les réseaux, notamment électriques, nécessitent d’être équilibrés en permanence, c’est-à-dire de faire correspondre l’offre et la demande d’énergie.
Une surproduction signifie qu’une partie de l’énergie sera perdue “énergie fatale”. Une surconsommation induit un risque de black-out. Pour éviter ceci, les gestionnaires de réseaux sollicitent les centrales à gaz ou charbon capables de produire rapidement mais très polluantes, ou bien sollicitent les industriels pour stopper temporairement leur consommation et s’ “effacer” du réseau.

Les activités de nos data centers offrent cette flexibilité afin d’injecter le gaz ou l’électricité cogénérée sur le réseau au meilleur prix “spot” quand la demande le nécessite.

Les PPA (Power Purchase Agreement) sont des contrats d’approvisionnement en énergie conclus entre un producteur d’électricité et un consommateur (entreprise, industriel, fournisseur d’énergie, distributeur d’énergie…) qui s’engage à lui acheter son énergie sur une période définie. Ces PPA s’imposent de plus en plus comme une solution pour les entreprises qui souhaitent sécuriser leur dépense énergétique à long terme.

Il existe 2 principaux types de PPA :

• PPA « on-site » : les parties s’engagent sur un volume annuel d’électricité à un prix et une durée définie (de 5 à 25 ans) et l’énergie est livrée à l’entreprise via un raccordement par une ligne directe pour sa propre consommation ;
• PPA financier « off-site » : les parties s’engagent sur un volume annuel d’électricité à un prix et une durée définie (de 5 à 25 ans) et chaque partie injecte et consomme sur le réseau en faisant valoir leurs garanties d’origine pour attester de leur énergie verte.

DATAFARM ENERGY innove et décline ces PPA à la fourniture de gaz renouvelable en proposant des GPA (Gas Purchase Agreement).

La tokenisation est une approche permettant de valoriser les actifs d’une société sur un jeton ou « token » de la blockchain, technologie développée depuis les années 90 qui s’appuient sur la cryptographie pour offrir un haut niveau de sécurisation des transactions. Comme alternative aux financements traditionnels et participatifs, la tokenisation offre un modèle innovant, sécurisé et rapide à travers un mécanisme de levée de fonds, dit « ICO ».

Pour plus d’informations, consultez notre page investisseurs.