La sobriété énergétique : une solution pour répondre à l’urgence climatique
Le réchauffement climatique nous a ouvert les yeux sur les effets néfastes de notre consommation actuelle d’énergie. Notamment, les modes de production électrique, tels que les centrales thermiques pétrole ou charbon, représentent près de 50% de la production mondiale.
Pour réduire l’impact de cette production d’électricité, les énergies renouvelables sont développées et présentées comme la meilleure solution durable pour notre avenir énergétique.
Mais les énergies renouvelables ont-elles vocation à se substituer à toutes nos énergies fossiles ? Aurons-nous la capacité de les déployer en quantité suffisante et rapidement tout en faisant face aux nouvelles problématiques induites (terres rares, intermittence, etc.) ?
Quelle solution pour amortir ce déploiement massif ?
Longtemps, la sobriété a été caricaturée et considérée par ses opposants comme un mantra « d’écolos bobos à vélo » ou de « khmers verts». Mais sobriété énergétique ne signifie pas un retour en arrière, plutôt une chasse au gaspillage. Du bon sens ?
Aujourd’hui la situation devient de plus en plus préoccupante tant par l’aspect du réchauffement climatique que par notre indépendance énergétique mise en exergue par la crise ukrainienne. Ainsi la nécessité d’une plus grande sobriété énergétique se fait entendre. Cela comprend l’efficacité énergétique (mieux isoler les bâtiments par exemple) mais aussi et surtout l’idée de réinterroger nos usages, notre façon de consommer (utiliser un ventilateur plutôt que la climatisation)
Par conséquent, il va falloir réduire nos consommations énergétiques, être plus efficient sur l’utilisation d’énergie, supprimer certains usages et changer nos pratiques : c’est tout l’enjeu de la sobriété, thème principal retenu pour les Assises européennes de la transition énergétique 2022. Un concept qu’il va d’ailleurs falloir appliquer à toutes les activités et politiques publiques, et notamment l’utilisation des ressources
Remplacer un gaz fossile par un gaz vert c’est bien, mais il faut avant tout réduire notre consommation, surtout que celle-ci est susceptible de fluctuer au cours des années.
L’efficacité et la sobriété énergétiques permettent donc de réaliser d’importantes économies d’énergie qui pourraient réduire considérablement nos besoins en énergie et donc notre consommation d’énergie.