L’éolien et le solaire sont devenus les sources d’électricité renouvelable les plus compétitives parmi celles dont le potentiel de développement est à la hauteur des enjeux de la transition énergétique.

Problème : leur production, qui dépend du vent et de l’ensoleillement, est intermittente donc non pilotable. Or, pour fonctionner, le système électrique doit obéir à quatre impératifs : 

• La sécurité d’approvisionnement (l’adéquation permanente de l’offre et de la demande, le stockage d’électricité à grande échelle n’étant pas encore viable économiquement).
• L’équilibrage entre offre et demande à chaque instant.
• La stabilité de cet équilibrage.
• La qualité du réseau électrique.

En réponse à cet enjeu d’équilibrage, le parc énergétique doit donc prévoir des unités pilotables permettant de répondre à la demande électrique lors des pics de consommation.

A ce titre, le biogaz moins polluant et aussi pilotable que le gaz et le charbon serait une solution adéquate pour l’équilibrage du réseau.  

Grâce à cette énergie, nous serions moins dépendants des approvisionnements extérieurs et interconnexions avec nos voisins européens  tout en garantissant  un meilleur bilan carbone de notre mix énergétique.