Les gaz renouvelables sont au cœur du système énergétique français d’aujourd’hui et de demain

Dans le contexte géopolitique actuel, la question du gaz russe est omniprésente.

Durant la conférence de presse annuelle de GRDF, Laurence Poirier-Dietz, PDG du groupe, s’est voulu rassurante en annonçant  que les conséquences de la fermeture du robinet d’importation du côté russe seraient relativement mineures.

Selon elle il n’y a pas lieu de s’inquiéter à court terme : « Nous avons assez de gaz pour l’hiver prochain (…). La situation en France n’est pas critique« . Elle rappelle également que seulement 17% du gaz utilisé en France provient des gisements russes,.

Il serait toutefois nécessaire de prévoir d’éventuelles interruptions de l’approvisionnement aux heures de pointe, auquel cas le gouvernement devra publier un décret  prévoyant des mesures pour autoriser la réduction ou l’interruption totale de la fourniture d’énergie aux industriels en cas d’urgence, « avec un avertissement aux gros clients et une étude des points en amont où cela aura le moins d’impact », a-t-elle déclaré.

La maîtrise de la consommation commence dès aujourd’hui par la sobriété énergétique.

Côté marché des particuliers, il faudra demander à chacun de faire un effort et d’économiser l’énergie dès maintenant :

  • Baisser la température de consigne de la maison de 1°C.
  • Réguler et diminuer le chauffage en période d’absence ou durant la nuit.

« Cela peut permettre d’économiser 10 à 15 TWh » selon Laurence Poirier-Dietz.

Libérer le véritable potentiel du gaz renouvelable : une nécessité absolue pour atteindre 20 % d’ici à 2030

Enfin, GRDF préconise l’accélération de la production de gaz vert.

Les gaz renouvelables, notamment le biométhane, représentent une opportunité de décarbonisation et relocalisation d’une part de la production au service de la souveraineté énergétique. 

Avec un potentiel réaliste de 420 TWh/an d’ici 2050, le gaz vert pourrait largement dépasser la consommation de gaz de la France à cette période. Le gaz renouvelable a un impact minimal sur les finances publiques et bénéficie d’un réseau déjà établi et adapté.